Top 2013

Bonne année 2014!
Youpi tralala gueule de bois. 2013 est terminée, l'occasion de revenir sur les 10 disques qu'on a aimé en 2013 sur le blog HETF.


Bad Sound System -  Aldaketa : collectif d'Irùn au Pays  Basque constitué autour du dj Iñaki aka Stepi, ils proposent des lyrics engagées, anticapitalistes, révolutionnaires, tiers-mondistes, altermondialistes sur des rythmes hip-hop, reggae,  ragga, gonflés aux cuivres balkaniques. Notons la proximité entre ce collectif et le vétéran du punk d'Euskadi Fermin Muguruza.

Interzone - Waiting For Spring : L'ex guitariste de Noir Désir Serge Teyssot-Gay et le joueur de oud Khaled Al Jaramani se retrouvent pour enregistrer un nouvel album dans lequel les mélopées du oud rencontrent les riffs de la guitare. Nos deux héros se sont cette fois ci entourés de quelques amis afin d'étoffer les ambiances conçues dans les albums précédents et d'explorer de nouveaux modes.


http://www.feloche.fr/Féloche - Silbo : Un très joli album avec un single qui tourne dans la tête. C'est de la chanson française, des textes très travaillés, les enfant, la belle mère, tout le monde aime beaucoup. Avec un tempérament d'enfant hyperactif, Féloche semble s'étonner de tout et même de ce qu'il peut produire comme musique a partir de ritournelles jouées à la mandoline.





Winston McAnuff et Fixi - A New Day : Le reggae-man jamaïcain et l'accordéoniste parisien remettent le couvert après Paris' Rockin sortis en 2006. Un mélange surprenant mais réussi entre accordéon et reggae inspiré. Parce que les racines qu'elles soient dans une île des Caraïbes ou en Ile de France, il faut les faire vivre!






Fauve - EP : La FM a bien fait son boulot. On a découvert le premier titre de Fauve tout début 2013 à la radio alors qu'ils avaient mis deux ou trois titres en écoute sur youtube. Fauve c'est de la chanson bavarde qui ne chante même pas vraiment, le récit des errements de petits parisiens trentenaires qui se sentent frustrés dans leur réussite et mal à l'aise dans leur classe sociale dominante. C'est un peu énervant et ça m'a pris par surprise mais j'adore. Album prévu en 2014.



Valérie June - Pushin' Against a Stone : C'est du blues chanté par une femme. ça déjà c'est rare, mais en plus cet album sonne moderne, la voix de Valérie June est à l’opposé de celles de toute la flopée de chanteuses jazzy a la mode. La voix la musique les textes, tout est sur le fil, râpeux, vaguement passé. De  la musique qui sent la poussière et l'eau croupie... de la musique du sud des Etats-Unis d'Amérique.




Premiére Ligne - Premiére Ligne : du rap de banlieue, du qui fait peur aux autorités, qui saute les portiques de RER et qui commence le taf tôt le lundi matin. Mais pour citer d'autres clichés moins fréquents, du rap rouge et noir, du rap prolétaire, antifa, zapatiste, fâché et conscient qui n'hésite pas à partir sur tous les fronts de lutte, partout où on a besoin d'eux.






Robert Plant - lives 2012 : On déterre le chanteur de Led Zeppelin, qui a cannibalisé le groupe de Justin Adams, son guitariste. Justin Adams tourne avec Juldeh Camara, un joueur de riti, espèce de violon gambien à une corde. Ils font ensemble la psychédélique synthèse entre la transe des musiques africaines et celle des guitares ronronnantes du rock anglais. On rajoute là dessus la voix mythique de Robert Plant... Pas d'albums à proprement parler, mais des enregistrements de concerts données par cette formation originale sont en vente.


Yom et Wang Li - Green Apocalypse : Le nouveau super héro autoproclamé de la clarinette klezmer et le génie de la guimbarde chinoise unissent leurs forces pour écrire une ode géniale à la nature luxuriante de la planète terre. Et si c’était l’apocalypse? Une apocalypse verte, des plantes qui déracineraient les pylônes haute tension? eh bien Yom et Wang Lee réinventent la rave party avec leurs instruments parfois taxés de folkloriques.




Locos Por Juana - Somos de La Calle : J'avais trouvé le premier album de ce combo californien pour quelques euros dans un bac de promos. Leur son afro-colombien influencé par les rythmes hip hop east coast m'avait immédiatement fait voyager, je m’imaginais danseur d'urban-cumbia sous les tropiques. Après quelques albums qui m'ont paru décevant (qui ont pourtant reçus de belles récompenses de la part des professionnels...), ils reviennent avec un statut indépendant et des morceaux percutants y caliente tambien.