Otis Taylor - La Défense - 1 juillet 2013

Aux pieds des immondes tours de la Défense, il y a un grand décalage entre ce que l'on voit autour de nous et ce que m'inspire le blues électrique que jouent Otis Taylor et son band.





Après une première partie plus soul, Kellylee Evans, qui a ravi les plus jeunes avec une étonnante  reprise du groupe de rap Sexion d'Assaut (les enfants ont foutu une ambiance du tonnerre), Otis Taylor prend place au soleil sur la scène de La Défense Jazz Festival.


Le concert commence sur un My world is gone aux pieds des immondes tours de la Défense. Ça parle d'aigles et de bisons blancs. Il y a un grand décalage entre ce que l'on voit autour de nous et ce que m'inspire le blues électrique que jouent Otis Taylor et son band.
Depuis le concert de l'hiver dernier à Sannois, le groupe a changé de violoniste sexy (j'apprends après le concert que c'est temporaire).
Sous un soleil d'été Otis Taylor chante l'Afrique, les natifs américains... le blues, Chicago, le Mississippi et Hey Joe!
Le concert est ponctué d’intermèdes au fiddle. Dès que Otis a besoin de se faire aider par son bassiste pour accorder sa  guitare, en fait. On retrouve sur scène la nonchalance assurée qui fait mouche sur les albums.

Un petit coup d'harmonica au milieu de la foule de badauds qui assistent au concert sur le parvis de la défense pour nous réveiller de notre sieste de début d'après-midi, un Rain so Hard au bord de la transe qui m’émeut  toujours, et le groupe part après un set calibré pour la petite heure généralement admise pour un concert en festival.
Après un conciliabule en fond de scène, ils nous font la plaisante surprise de revenir pour Hands On Your Stomach dans une version extended, puissante autant dans le blues que dans la transe primitive.

Soleil et blues électrique, j'ai bien fait de poser une journée de rtt ce lundi!