JL Murat - l'Européen - 01 octobre 2008

Nous sommes arrivé un peut en avance a l'Européen Place de Clichy et nous en avons été récompensés puisque nous avons put nous asseoir a une bonne place.
La salle est plutôt petite, dés le 6eme rang environs, les sièges montent en gradins si bien que l'on doit bien voir de partout. En tout cas moi impec', j'étais au quatrième rang, juste en face du pied de micro.
Du pied de micro car Murat a prévenu : pour cette tournée, il jouera seul.
J'avais entendu dire que le mec arrive souvent bourré sur scène et que ses concerts peuvent être géniaux ou a chier selon son état. Bon, là nos craintes ont été dissipée, le bonhomme est clean.

Il débarque sur scène, branche sa 12 cordes. Pile a l'heure. Il s'assied et commence a jouer. Sa voix est traînante, il bouffe a moitié les mots, mais c'est la même chose sur les cd. Il n'y a rien de bien excitant dans la mise en scène : quelques spot de lumière, une lanterne en forme d'HIV. C'est Murat, qui a une relation très affectueuse avec son lampion, qui l'a baptisé HIV (ok, c'est vrais, le lampion pointus ressemble un peu a un HIV neurasthénique).
Hamster étant en kévinittude elle a été prise de nausée et a dut partir au bout de trente minutes. j'ai continué a suivre le concert seul, me laissant aller dans la déprime réconfortante des chansons de Murat.

Je me suis laissé bercer par les textes noirs et oniriques de Murat. Je dit "onirique" comme ça parce qu'en fait je ne pige pas grand chose. Je chope un mot de ci de la, je me construit plus ou moins mon histoire a partir de ce que Murat chante. Mais ça me fait la même chose sur les albums, où il articule bien, sans bouffer les mots ni rien, j'arrive pas a piger ce qu'il veut raconter. Ca ne me dérange pas trop, ce mode d'écoute un peut onirique, dans lequel les paroles et le sens des chansons reste abstrait. Ca doit même être ce que je recherche quand j'écoute des chanteurs comme Bashung, Thiéfaine, Manset, ou Murat.
Après le concert, je suis rentré seul, a pied de la place de Clichy via le boulevard du même nom. Sous une petite bruinasse noire et collante. En harmonie avec la noirceur des chansons que je venais d'écouter.