Okokan Sound System - La Java - 3 décembre 2008

C'était un putain de jour de décembre froid et pluvieux où on n'a pas envie de sortir de son chez-soi. Pourtant je me suis forcé a ressortir après diné, pour aller à Belleville voir le Sergent Garcia avec son nouveau sound system : le Okokan Sound System.
La Java est une superbe salle, en sous sol, avec des jolis escaliers, un grand bar et une petite seine au fond de la salle de danse. Je parle de salle de danse parce qu'il y a du parquet au sol. La salle date des années 20 et des gens comme Frehel, Django Reinhardt ou Piaf y ont joués. Les murs sont peins de fresques un peut désuètes, la scène est haute d'à peine quelques dizaines de centimètre. Le concert n'a pas commencé avant 23h30 alors j'ai eu le temps d'admirer la salle. Pour nous faire patienter, le Sargento était aux platines, pour un mix ragga-reggae-dub.
Quand les MC sont arrivés sur scène, le public clairsemé c'est pressé devant la scène. Il n'y avais vraiment pas beaucoup de monde, c'est la seule critique de la soirée. Pourtant le concert était annoncé dans la presse... C'était l'occasion de revoir quelques visages familiers de l'ancien forum, des salsamuffeurs et salsamuffeuse avertis! On reconnais aussi quelques artistes, des b.boys, des minets des étudiants, des latinos, des rastas. Le public est très métissé.
Et les chansons du sergent sont elles aussi métissées a de nouveaux riddims. Le sound system est construit autour des chansons du Sergent Garcia sur lesquelles les 3 autres MC, la sista Yaïté Ramos, Hector "Caramelo" Gomez et Suppa Bassie, posent leurs propres lyrics, font les choeurs,... Yaïté joue de la flûte traversière sur un ou deux morceaux, comme durant le concert de P18. C'est Suppa Bassie qui s'occupe des platines, mais quand il toaste en avant-scène, c'est le Sargento qui prend le relai, tout naturellement. Ils semblent tous si a leur aise sur scène ! En version sound system, les chansons dont certaines ont été enregistrée il y a plus de dix ans prennent une cure de jouvence, grâce aux impros des 3 compagnons du Sergent.
Les chansons sont sélectionnées parmi les plus anciennes du répertoire du Sergent : "Medecine Man", "Stop la Guerre", une version du "Stop da War" (single qui était distibuée gratuitement en 2003 pendant les manif contre la guere en Irak et avec le journal l'Humanité). Certaines versions sont proches de ce qui était joué pendant les concert du Sin Fronteras Sound System, l'ancien sound system du Sergent avec un autre DJ, Yaïté, Hector Caramelo et Bionik.
L'ambiance est chaude, mais elle monte encore d'un cran quand, comme à l'ancienne, l'homme Bïonik monte sur scène pour chanter "Long Time" avec le Okokan Sound System... J'avais fait une overdose de cette chanson aprés l'avoir entendu en boucle pendant un après-midi entier chez Régine (je sait, il faudra que j'en dise plus...). Mais cette version à la Java, putain elle arrachais tout, elle m'a fait autant kiffé que la première foi, au Pavillon Baltard en 2003!
L'ambiance n'est pas retombée et l'Okokan Sound a continué son bête de show avec par exemple "Tonight", "Salsamania" ("une des plus vieilles" nous confie le Sergent), "Amor 'Pa Mi", un ragga en créole et le ska "Que Cora la Voz" exécuté à fond la caisse pour conclure.
Hop hop hop, pas si vite, la soirée n'est pas finie! La scène est maintenant prise d'assaut par les MC pro ou amateurs répondant à l'invitation du Sergent. On reconnais Daddy H, Bionik qui reviens jouer les maîtres de cérémonie, mais aussi les chiliens Pisco et Don Camilo, et des inconnus qui se joignent au bataillon. On comprend en sentant l'énérgie lachée se soir comment et pourquoi le sergent est passé du punk aux sound system. Les micros passent de mains en mains, le Sergent et Suppa Bassie se relaient derriere les platines, les MC défilent. Le Sergent reviens chanter en duo avec Pisco, en toute modestie sans se mettre plus en avant que les autres artistes. La soirée c'est finie comme elle avais commencée, dans une salle quasiment vide avec le Sergent aux platines.
Je me suis éclipsé vers 2 heures ... Je suis rentré a pied à la maison, le silence de la nuit parisienne apaisant les sifflement de mes oreilles.
Deuxième petite déception de la soirée après coup : je m'attendais a pouvoir trouvé le street CD du Okokan Sound... J'espère bien que j'arriverais a mettre la main dessus un jour ou l'autre!

Note : à propos du nom Okokan Sound System, quand le Okokan est partis sur les routes d'Espagne et d'Amérique du sud au début de l'année il était constitué du Sargento Garcia de Suppa Bassie et de Nano Bravo. ce dernier étant absent ce soir là, il serait peut être plus juste d'appeler le groupe de ce soir le Salsamuffin all stars - Sargento Garcia and Bassie comme suggéré sur le myspace de Suppa Bassie .... en même temps ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent!

Claire Diterzi - Théatre des Bouffes du Nord - 3 juillet 2008

Je reviens sur ce concert à l'occasion de sa sortie en DVD. C'est pas tous les jours qu'un concert auquel j'ai assisté se retrouve sur DVD!!!
Le DVD en question est disponible sur la réédition de l'album "Tableau de Chasse". Attention donc, il y a d'anciennes versions de l'album qui sont encore en vente. Et le seul indice pour savoir si c'est la version avec DVD ou CD simple, c'est la présence d'un autocollant. Bref, voici ce que j'avais pensé du concert quelques jours après qui ait eu lieu.

"Dans le décors magnifique du Théâtre des Bouffes du Nord.
On est pas arrivé très en avance. Alors on n'étaient pas trop bien placé au début. En faisant du gringue aux mecs de la salle, ils nous ont laissé nous assoir devant, peinards, sur des coussins. Par terre au même niveau que la scène alors que tout le monde était perché dans les trois étages du théâtre. C'était comme si Claire jouais pour nous dans notre salon!
Il y avais une dizaine de caméras dans le théâtre, il y a des chances pour qu'un DVD du concert sorte un jour!
Nous avons été envoutés par les versions live des chansons électro-acoustiques des albums. Diterzi était accompagnée de 2 Choristes, une violoniste/guitariste, une bassiste/guitariste et un mec aux samples/batterie. Sa batterie était constituée de tambours, de pads, et d'une table sur laquelle il tapais!
On a bien profité des ambiances des chansons de Claire. Une ambiance douce-amère très agréable, que je ne retrouve pas souvent. On étais bien loin des chansons sentimentales simplistes qu'on a l'habitude d'entendre un peut partout."

Bonus DVD supplémentaire, on peut voir le Hamster et la Frite cote a cote... et pourtant il n'y a pas 36 plans sur le public!

Walter Trout - New Morning - 26 novembre 2008

Retour au New Morning pour ce concert de Blues. La salle est toujours aussi accueillante. Quand on arrive les places assises sont déjà toutes prise, c'est une petite déception dans la mesure où on c'est tapé une méga truffade et qu'on a les boyaux du ventre qui sont tendus a mort. On se case contre un des deux piliers au fond de la fosse. Comme c'est la New Morning, ça veut dire qu'on est à environs 3 mètres de la scène... Ça vas, on vas quand même pouvoir profiter du concert!
La première parties est assurée par Monte Montgomery et son band... Enfin devait être assurée par Monte Montgomery, parceque en parcourant les sites qui parle de lui, je m'aperçois qu'il ne ressemble pas du tout au jeune anglais qui jouais un pub-blues d'excellente facture avec son power trio... Pas mortel bien au point d'être ma révélation de l'année, certains titres étaient trop pop a mon goût, mais pour une première partie, on a vachement apprécié.
Après que le matériel de la première partie ai été débarrassé, arrive Walter Trout et son groupe.
J'avais découvert le mec a peine quelques semaines plus tôt en parcourant le programme du New Morning a la recherche d'un concert de blues a aller voir avec mon père pour me faire pardonné de pas vouloir aller avec lui voir AC/DC. C'est que moi les grands concerts dans des salles immenses, c'est pas mon truc, je préfère largement l'ambiance d'une petite salle ou d'un bar. Donc je tombe sur ce concert de blues programmé au New Morning, je vais écouter sur deezer ce que ça donne sur disque. et PAF! Juste du blues-rock comme mon père en est fou. Je lui envoie les liens. C'est comme ça qu'on a décidé de prendre les places.
Quand le père Walter rentre sur scène avec ses cheveux lâchés et son groupe de vieux rockers, on ne sait pas trop encore à quoi s'attendre. Tu parle, pas de surprise, c'est le pied! Du blues-rock qui tache avec un super son de guitare comme on pouvais s'y attendre à l'écoute rapide des albums.
Ils sont quatre sur scène, il parais qu'ils jouent ensemble depuis des lustres : Basse, batterie, Walter au chant et a la guitare et Samuel Avila a l'orgue Hammond. Wah, j'adore le son de l'orgue Hammond à travers une cabine Leslie!
Walter Trout et son groupe on l'air de bien s'éclater mais tout en restant super professionnels. Il nous font un long set pendant lequel Walter multiplie les démonstrations de virtuosité. notamment à plusieurs reprises en imitant un violon en jouant avec le potard de volume pour étouffer l'attaque du coup de médiator (y a un nom pour ça?). Il nous joue comme ça un petit bout de Vivaldi! Il sait aussi être plus sobre quand il joue des morceaux plus lents, dédiées par exemple a l'amour qu'il porte a sa femme et a ses enfants ou a la mémoire de Jimmy Trapp.
Après de généreux rappel, Walter Trout est venue au stand merchandising pour signer des autographes et serrer des pognes, super gentil avec les mecs qui venaient lui raconter des anecdotes de vieux fans de rock!

Popa Chubby - Bataclan - 21 novembre 2008

Pas de première partie pour Popa Chubby, ou plutôt il s'en occupe lui même. Avec 2 heures 30 de concert !
La première partie du concert était un genre d'excellent best of de ce qu'il a fait ces dernières années. Il a joué en power trio des compos a lui, des blues très énergiques, bien rock'n'roll comme on s'y attendais et plusieurs reprises de Hendrix (Il a sorti un triple CD de reprises de Jimi Hendrix il y a quelques années), toutes dédiées a la mémoire de Mitch Mitchell, décédé il y a quelques semaines
Le public réagissait assez bizarrement. Je pense que c'était a cause de la disposition de la salle : il y avais des sièges dans la fosse, là où normalement il y a des mecs qui dansent, applaudissent et mettent un peut d'ambiance. A la place il y avais pas mal de vieux tout étonnées ne ne pas être au balcon comme ça ce fait d'habitude qui sont restés paisiblement assis. C'était d'autant plus rageant que si on avait su on se serait payer des places assises!!! (pas besoins de plus d'explications, vous avez noté la mauvaise foi du type qui écris...). Malgré tout Popa Chubby a assuré le show.
Après cette première partie de concert, Gaela, la nénette à Popa Chubby rejoins le groupe (elle pique carrément la place au bassiste ouais !). Elle amène avec elle Claude Langlois à la pédale steel, un autre mec au fiddle. Je pensait qu'ils venaient juste comme invités sur quelques titres, mais non. Ils sont restés jusqu'a la fin et le concert c'est transformé en concert de country... Vous savez, la musique folklorique pour cow-boys moisis là... Bon Popa Chubby a tout fait pour que ça pulse un peut et tout mais quand même, au bout d'une plombe a ce régime, on commençait à se lasser un peut. Le dernier album en est plein!
Malgré les longueurs certains morceaux étaient bien sympa, et j'ai dut admettre que je ne connais a peut prés rien a la musique country. Alors ça à eu le mérite de me faire découvrir quelque chose.
Pour les rappels, les 2 filles de Popa Chubby ont rejoins papa et maman sur scène. L'une au violon et l'autre à la trompette pour une reprise de Hank Williams. Il y a eu a nouveau quelques morceaux en power trio ou à quatre avec la pédale steel, on étaient plus venus pour entendre ça quand même! Les titres joués en rappel étaient tous des reprises. Ace of Spade de Motorhead cotoyais Folsom Prison Blues de Johnny Cash ou un Hallelujah de Léonard Cohen contrastant avec le Satan Is Real de Hank Williams III. J'en oublie...
ps : Un autre avis sur ce même concert avec deux superbes photos sur ce blog!

B.Roy et Madjid - Moki bar - 6 novembre 2008

B-Roy (ex-Radio Bemba) et Madjid (encore dans la Radio Bemba) qui jouent ensembles au Moki bar, un rade du XXéme, je voulais pas rater ça. Pour la légende déjà, parceque ce genre d'événement, on vas pouvoir en parler. Et puis de toute façon, parceque j'adore aller voir B-Roy en concert. Ça m'arrive a peut prés tous les 6 mois depuis 2003.
En plus ce soir j'ai rendez-vous avec Matthiasss, un allemand à Paris. Ça fait des siècles qu'on doit se capter, mais que ça se fait pas. (sans déconner, ça fait au moins 3 ans!)
Donc à 20h30 me voilà devant le Moki. Le bistro à tout l'air d'un repaire de pirates. On ne peut pas se tromper, j'entends de l'accordéon, B.Roy et Madjid sont en pleines balances. Je commande un demi et me case dans un coin en attendant le couscous. Parce que dans le mail de B.Roy annonçant le concert, il disait : couscous a 2€. Surprise : le couscous a 2€ du Moki bar rue des Vignoles dans le XXéme est super bon. Et pourtant depuis que je connais ma belle-mère, j'ai appris a être exigeant coté couscous!
Matthiasss arrive juste quand B.Roy et Madjid commencent a jouer. On a pas put trop causer.
Il y avais B.Roy qui jouais ses chansons (La banquise, Alice, Les amis,...) ou bien des reprises bien senties du répertoire de la chanson française (Monthéus, Pierre Perret, Brel, Georgius...) et Madjid improvise là dessus. Il fait les cœurs aussi. Il connais la moitié des mecs dans le bar Madjid. Alors ça vanne, ambiance détendue, on se sens presque à la maison!
Au bout d'une heure, c'est la pause. Histoire que B.Roy fasse passer le chapeau. Mais on arrête pas Madjid comme ça, il jam avec la musique d'ambiance... tout en taillant le bout de gras.
Ils avaient prévus au moins une autre heure de chansons, mais a cause des voisins, du bruit, de la police, malgré l'élection de Barack Obama et les protestations unanimes du publique et de Madjid, ils ont juste joué 3 chansons. Mais putain quelles chansons! Cayenne, de Parabellum, version acoustique, un peut comme la version des Amis d'ta Femme. St Jean, la love song ultime. Et en guise de final, le hit interplanétaire des concert de B.Roy : Simone. On a alors assisté à un pogo géant entre les 30 pékins du bar. On a forcé B-Roy a refaire trois fois la fin de la chanson tellement que ça nous plaisait!


BONUS : les versions (presque)
originales des chansons que
B-Roy joue dans ses concerts


Da Silva - Cabaret Désinvolt - 5 novembre 2008

C'est notre troisième concert au Cabaret Désinvolte, Espace Henry Miller Clichy. C'est toujours aussi bien parce que c'est a coté de la maison. Mais surtout ce qui est super bien, c'est le principe : un concert tout acoustique, sans ampli, sans micro. Rien. Juste les voix et les instruments. C'est reposant, on passe un super concert. Le faible niveau sonore force même à mieux se concentrer pour bien entendre. Et finalement en entre mieux dans la musique et l'univers de l'artiste.
Comme le défis n'était pas suffisamment ardu pour lui, ce soir Da Silva joue avec un éclairage minimal : 2 spot fixes plus quelques centaines de bougies! Première impression en entrant : c'est super joli. Seconde : ça chauffe drôlement!!!
Normalement j'aime pas la chanson du genre de ce que Da Silva fait. Normalement je déteste la chanson de trentenaire joué par un papa a la voix trainante. Normalement ses chanson sur sa vie sentimentale et ses problèmes de cœur, ça me fait chier. Et normalement, accompagner tout ça d'un violon, je trouve ça super prétentieux. Le comble de la prétention.
Mais pas ce soir. Pas dans ce cadre, pas en entendant la voix nue de Da Silva. Ce soir même son jeu de guitare amateur était supportable. Ce soir tout avais du sens et je me suis laissé convaincre une heure et demi durant par le mec qui est venu se foutre a poil devant nous.

R-Wan - Maroquinerie - 29 octobre 2008

Je suis partit seul voir ce concert, ça fait un peut bizarre d'être seul dans la file d'attente alors que tout le monde cause entre soi...
Finalement on descend dans la salle.
Première première partie, dont j'ai oublié le nom : une très jolie nènette seule guitare\voix. elle joue pas super bien. Jolie voix. Elle chante en français, anglais et africain (je ne reconnais pas les langues... et je ne sait plus d'où elle a dit qu'elle viens). Deuxième première partie : Odile de France, ou Club de France, ou un truc comme ça. C'est un rappeur-slameur à la R-Wan. Ils doivent se connaitre les deux parce qu'on entend R-Wan le vanner depuis les loges par moment. Il a quelques bonnes chansons, d'autre un peut plus faibles. En tout cas il fait un bon show avec une petite mise en seine un peut destroy sympa. Il est accompagné sur certaines chansons par un contre-bassiste et un cajón (cajónniste ?).
Puis... Place à la Radio Cortex II. C'est à dire R-Wan et Alexis. Respectivement chanteur et batteur de Java. Ils sont à la même place ici : chant/batterie. C'est tout. Pas d'autres instruments. Alexis envoie quelques samples depuis un pad sur sa batterie de temps en temps.
Ils arrivent sur scène habillés comme sur l'affiche avec chapeau haut de forme et costume noir décoré de dessins blanc ... et une grosse pendule autour du cou!
Le concert commence à fond la caisse. Alexis à l'air d'un avorton, mais il tape comme une brute sur la batterie, il fait claquer la caisse-claire. Après un ou deux morceaux, R-Wan envoie sa première session radio. C'est à dire qu'il est est debout derrière une table haute décorée d'un drap rouge et d'une tête de mort en plastique et qu'il joue au pilote d'avion ou a la présentatrice radio genre FIP. Il nous préviens : Radio Cortex est une radio pirate, à tout moment le signal peut être perturbé par les radios conventionnelles. Quand ça arrive, que Radio Cortex se fait brouiller l'écoute, R-Wan se déguise en M-Pokora, puis en Patrick Sébastien, il nous fait tourner les serviettes en chantant "Quand t'as tes ragnagnas, j'passe par le p'tit ch'min boueux..." et nous, comme des cons on reprend "Ra-Gna-Gna"... Il nous fait aussi une parodie de Michel Sardou, une chanson sur les chinois qui piquent tout le boulot. Bon c'est vrais, en écoutant ça, on se dit que la parodie était en deçà de ce que peut faire l'original. Ouf, Radio Cortex reprend le contrôle des ondes...
Je ne suis plus sur de l'ordre dans lequel la suite est arrivé, mais une flûtiste était invitée. la chanson sur laquelle elle est intervenue c'est transformée en longue jam dub. Pendant ce temps R-Wan enfilais son déguisement de Donald pour "Coin-coin". Il nous gratifie d'un joli stage-diving en costume et repart se changer.
Il reviens en jogging vert pour enchainer une paire de reprises : "Lache l'affaire", remake de "Laisse béton" de Renaud et "Je suis malade" de Serge Lama version reggae. "Je suis malade" par R-Wan était a peut prés la seule bonne surprise d'une compile comportant 13 reprises reggae de tubes de la chanson française. Ça s'appelait "Il est cinq heure Kingston s'éveille...", c'est sortis en 2006.
Maintenant qu'on étais super chauds dans le public, ils nous ont fait bouillir avec deux titres dancehall et reggaetón. En continuant a jammer, il invite ceux qui veulent a monter sur scène. C'est open mic sur Radio Cortex! Il n'y a qu'un bonhomme qui a eu le cran de toaster. Bravo a lui. c'était pas mal du tout ce qu'il a fait!
Et là Winston McAnuff débarque. Wouah, la folie! On était bien a bloc dans le publique, c'était ultra chaud! C'était une surprise, mais assez logique, finalement : Winston apparait en featuring sur le CD de Radio Cortex, et Fixi, l'accordéoniste de Java a produit "Paris Rockin'", le dernier album de Winston, une pure tuerie de reggae mâtinée d'accordéon... sur lequel R-wan fait un featuring (vous avez suivis?). C'est la famille quoi!
Pour le dernier rappel, Ils ont rejoué une chanson dancehall et R-Wan à fait monté le public sur scène. J'étais sur scène, R-Wan était devant nous en train de faire le con. On devais avoir 'air aussi cons que lui a nous dandiner sur scène! Vraiment le pied! Un concert comme ça, ça me gonfle les batterie a bloc!

P18 - New Morning - 20 octobre 2008

Soirée éléctropicale dans une ambiance club ce soir!

On a mangé un morceau chez un indien rue Saint-Denis avant de poireauter devant la salle. On a pus entrer dans les premiers, ça nous permet de trouver une place pour s'asseoir autour d'une des quelques tables qui entourent la fosse. D'ici on voit super bien la scène et hamster ne se fatigueras pas trop vite.
En entrant on nous file un petit verre de rhum, comme ça m'encombre les mains, je me l'envoie cul-sec. J'ai pas trop réfléchis a ce que j'ai fait. Putain ça décrasse le gosier le rhum quand on a pas l'habitude. Ca vas me mettre de bonne humeur.
Pas de première partie ce soir non plus. Le collectif P18 assure les 2 set d'une heure puis une heure trente. Ils jouent des titres des trois albums, réorchestrant les titres des deux premier cd puisque ce n'est plus du tout le même groupe. Le groupe à même changé au moins deux fois. Il n'y a que le leader, Tom Darnal qui reste. Tom était le Clavier de la Mano Negra.
A propos de la Mano, on aura eu le plaisir de voir se pointer Pierre Gauthé aka "Kröpol 1er" (ex-Mano Negra, ex-Tête Raide) au trombone pour jouer une salsa de sa composition qui est sur le dernier album de P18.
Autre figure connue : la charmante Yaïté Ramos de Cuba, que j'avais l'habitude de voir aux cotés du Sergent Garcia. Elle est, avec P18 aussi, aux choeurs et a la flûte traversière.
JM Labbe me rappel quelque chose aussi : il a joué avec la Mano Negra, et plus récemment avec le Jim Murple Memorial.

Revenons au concert. Explosif.
Typiquement un morceau commence avec Tom qui envoie des méchants samples éléctros pendant que les deux chanteur cubains haranguent le public en fran-ñol. Tom prend sa guitare a toute vitesses et rejoins le micro pendant que le bassiste et le batteur commence a balancer pleine puissance le groove. Le sax et la flûte donnent de la couleur a l'ensemble. Et par dessus tout ça Tom envoie de furieux riffs de guitare saturée.
On reconnais selon les morceaux de la cumbia, rumba, salsa, afrobeat, un peu de rock prog quand ça part en longues impros divines ou hip-hop quand les deux chanteurs envoient les lyrics a fond la caisse en espagnol.
Super soirée
Super groupe
Super musique
Super salle
Super bien placé
Super hamster
Cinq jours après, je ne suis pas tous a fait retombé sur terre!

"Anarchy is the key,
Latin is the melody"

Hadouk Trio - Alhambra - 18 octobre 2008

Il y a quelques mois, ma maman m'a proposé d'aller voir Hadouk Trio en concert gratoch' je ne sait plus trop où, mais je devais avoir un autre concert ce jour là... Bref, je me suis rattrapé en l'invitant à aller les voir à l'Alambra.
La salle était en configuration assise : tout le monde assis, même l'orchestre, contrairement a la dernière foi que je suis venu (ouf, j'airais pas voulu qu'on passe deux plombes debout sans pogos).

Hadouk Trio sont
- Loy Ehrlich : clavier, hajouj, kora
- Didier Malherbe : flutes, haubois, clarinettes, toupies
- et Steve Shehan : percussions

C'est du jazz-world, instrumental, un peut free sur certains morceaux (les puristes en discuterons en me laissant une bordée d'insultes en commentaire ;-) ).
Il n'y a pas eu de première partie, ils ont joué plus de deux heures, et ça paraissait facile. Munis de tout un fatras d'instruments de musique, il en changent pratiquement a chaque morceaux . Il y en a en provenance du monde entier. Un véritable tour du monde des flûtes et autres instruments a vent a hanches simples ou doubles.
Je ne connaissait pas du tout le Hadouk Trio avant de venir et, très franchement, j'ai eu un peut peur durant les 3 premier morceaux! Il y avais vraiment trop de synthé. Et en plus réglé avec cette sonorité 80's que je déteste. Le pire c'est que le mec aux claviers gardais autour du cou son hajouj et que je peut qu'il en jouais était super beau!!! (le hajouj - ou Guembri - est une sorte de guitare basse acoustique marocaine, notamment utilisé par les Gnawas - pour ceux qui ne sont pas allés visité les liens que je vous donne plus haut!) Sur les quelques titres suivants, il laisse son clavier de coté, je suis comblé. Et puis il reviens au clavier (aïe!?), mais non, Loy Ehrlich nous fait cette la démonstration de ce qu'il faut faire avec un clavier : plus de nappes bidons, il utilise des boucles de ce que ses deux comparses produisent, joue avec des sonorités très bien échantillonnées de xylophone ou de piano.
Le percussionniste aussi est exceptionnel il produit des rythmiques et des sons exceptionnels, parfois proche de ce que l'on a l'habitude d'entendre de samples ou de sonorité éléctro. Sauf que là, il fait tout avec sa batterie à mains (il ne tape pas sur ses tambours avec des baguettes).
Mais le plus époustouflant du trio c'était le flûtiste. Il a dut joué d'à peut prés tout ce dans quoi on peut souffler. Que ce soit des instruments a bec (ocarina), a hanche simple (clarinettes), double (hautbois venant du monde entier). Et a chaque fois pour en tirer des sonorités étonnantes et d'une richesse harmonique et musicale fantastique.
Un passage du concert qui a permis de faire un petit break distrayant, c'est quand Didier Malherbe, le flûtiste, à lancé des toupies sur une peau de tambour. Ca créais une rythmique improvisée, du meilleur effet grâce au talent des deux autres musiciens.

On a fini la soirée avec mes parents dans un resto Corse du coté de Répu. On c'est régalé avec une délicieuse glace au miel!

Susana Baca - Bonga - Idir - Festi'Val-de-Marne - 12 octobre 2008

Cette année encore, on est allés faire un petit tour au Festi'Val-de-Marne. On a choisis un concert calme, un dimanche après-midi, qui finis pas trop tard, peinard!
On arrive par le RER D en milieu d'après-midi, Il faut escalader une petite bute pour arriver aux chapiteaux. On est accueillis par quelques rythmes lointains, ça doit encore être les balances. Cet après-midi, les trois concerts ont lieu dans le grand chapiteau, des chaises sont disposées devant les gradins. On prend place et on a pas trop longtemps a attendre avant le début du premier Concert : Susana Baca.

Vénérable grand-mère péruvienne, entourée de musiciens plutôt jeunes, elle chante d'une voix cristalline. Elle se démène pas mal sur scène. Surtout pendant cette super reprise de La Bamba, chanson populaire mexicaine qui a été popularisée par le rocker Ritchie Valens. Susana Baca possède le public, habillée de blanc, faisant virevolter son châle jaune pâle. Elle me fait penser à ce qu'on put faire le Buena Vista Social Club (de loin, dans le noir, avec le Grand Hamster qui me fait couler de la cire chaude dans les oreilles). Dans ce style afro-latino vénérable, mais pas encroûté. Le son n'est pas très bon sous le chapiteau, pourtant elle enchante tout le monde... et il y a des gens du monde entier ici, cet après-midi!!

Suite du voyage de cet aprés-midi : direction l'Angola avec Bonga.
Bonga est un barbu corpulent, il débarque sur scène avec a la main un bâton creux strié de rainures sur lequel il frotte avec une baguette (tient, je m'aperçoit que j'ignore le nom de ce truc ... aidez-moi en postant un commentaire). Il en joue avec la même attitude qu'un guitariste de rock, légèrement de profile, en faisant des moulinets. Avec son groupe, ils jouent un afrobeat mâtiné de morna, entraînant, lancinant et festif. Je garde a l'esprit le magnifique mélange entre la voix et l'accordéon, soutenus par une implacable rythmique. La voix extraordinaire de Bonga, a la fois profonde et éraillée, est superbement soulignée par ce mélange musical. En leader trapus, Bonga parle pas mal entre les chansons, il fait des blagues ... a vrais dire, on comprend pas toujours toujours ce qu'il raconte, mais la bonne humeur est communicatrice et surtout Bonga fait du rythme de ses chansons un langage universel.
Durant les derniers morceaux de Bonga, les Kabyles commencent déjà a se rapprocher de l'avant scène en dansant. La pression monte encore d'un cran pendant le changement de scène... Ils attendent Idir.

La dernière destination du voyage de cet après midi n'est pas simplement la Kabylie, ni même l'Algérie, mais le monde entier, un lieu vraiment universel où se rencontrent et se respectent les cultures. Où elles peuvent même être mélangées quand elles le souhaitent.C'est cette universalité bienveillante qui m'a marquée chez Idir, une figure quasiment légendaire du folk Kabyle.
Pourtant au début du concert il y avais beaucoup trop de synthé a mon goût, un défaut que je retrouve souvent dans les groupes de musique world. Par contre le flûtiste, et Idir lui même lorsqu'il joue de la flûte sont les bonnes surprises de cette formation. Parmi les moments forts de son concert il y a l'interprétation d'une chanson dédiée a sa maman ("Ssendu") pour laquelle il fait une longue introduction en parlant de l'amour qu'il porte a sa maman quand il se souviens de l'avoir vu battre le beurre dans la cour de la maison familliale. Et en en parlant plus généralement de l'amour que chaqu'un porte a sa maman. Autre temps fort : la poignante "Lettre a ma Fille".
Pour le premier rappel, Idir était seul, guitare/voix. c'est dans cette configuration que j'ai préféré ses chansons.
Le chapiteau se vidais après ce magnifique rappel, mais Idir et son groupe sont revenus pour jouer "Awa Awa", l'hymne des mariages Kabyles. Avec la distance de ceux a qui leur compositions ne leur appartiennent plus, il c'est contenté de joué la musique alors qu'un invité chantais de tête les parole. Un long jam transformant la chanson en une fête a part entière.

Six Feet Under

Ca y est, je viens enfin de finir les cinq saisons que comptent cette série débutée en 2001.

La famille Fisher, dont le père et l'un des fils sont croque-morts, se réunit tous les ans pour Noël. C'est le jour que choisit le chef de famille pour mourir dans un accident de voiture. Nate, le fils aîné, qui ne revenait jusque là qu'une fois par an à Los Angeles, accepte de rester un peu pour soutenir sa famille, et notamment sa mère, dans cette épreuve.
Nous suivons donc cette famille dans sa maison qui sert de chambre funéraire, et pour laquelle ce jour de Noël 2001 va être un déclencheur.
Bien qu'habitués à cotoyer la mort et le deuil, les Fishers vont tous petit à petit prendre du recul par rapport à leur vie, ou au contraire foncer tête baissée comme pour tromper une vie qui semble déjà trop longue.
Ainsi, Nate, l'éternel célibataire, va chercher à s'engager plus avant dans sa vie sentimentale, et dans sa vie familiale.
Le frère David, qui a repris l'affaire de son père alors qu'il a toujours rêvé de faire droit, va assumer son homosexualité et sa relation avec un homme de couleur.
La soeur, Claire, que nous connaissons adolescente, et que nous quitterons jeune adulte, va transformer son indifférence tout adolescente et ses penchants pour le morbide et la drogue en énergie artistique.
Enfin, la mère, Ruth, mariée trop tôt à un homme maintenant décédé, va décider de reprendre sa vie en main, et de laisser libre cours à ses envies de femme, d'autant plus que sa vie de mère commence à prendre fin.
Ruth et David vont chacun à leur manière tenter de se libérer des carcans qu'ils se sont construits et des apparences qu'ils avaient jusque là tenté de préserver à tout prix, alors qu'au contraire Nate va tenter de devenir la personne qu'il pense devoir être pour le bien des autres, alors qu'il avait jusque là fui les responsabilités. Claire en revanche, va passer par des phases chaotiques et désordonnées. Le point commun de toute cette famille est qu'elle va se heurter, malgré tous ses efforts, à la vie dans tout ce qu'elle a d'aléatoire. Comme dit à plusieurs reprises dans la série '' Nous finissons tous par mourir". Effectivement, la série nous montre que tout le monde est concerné par le hasard et la mort.J'attribue également une mention spéciale aux personnages secondaires pour leur profondeur et la qualité du traitement de leurs intrigues. Finalement, en mettant bout à bout la complexité des situations et des caractères des personnages, on arrive à retrouver une partie de ses propres questionnements, peurs et doutes : personne n'échappe au deuil, à l'échec et aux coups du sort, personne n'échappe aux facettes détestables de sa propre personnalité. C'est la normalité et la vulnérabilité ordinaire de ses personnages qui en fait une des séries les plus réalistes et les plus touchantes que j'ai eu l'occasion de voir.

JL Murat - l'Européen - 01 octobre 2008

Nous sommes arrivé un peut en avance a l'Européen Place de Clichy et nous en avons été récompensés puisque nous avons put nous asseoir a une bonne place.
La salle est plutôt petite, dés le 6eme rang environs, les sièges montent en gradins si bien que l'on doit bien voir de partout. En tout cas moi impec', j'étais au quatrième rang, juste en face du pied de micro.
Du pied de micro car Murat a prévenu : pour cette tournée, il jouera seul.
J'avais entendu dire que le mec arrive souvent bourré sur scène et que ses concerts peuvent être géniaux ou a chier selon son état. Bon, là nos craintes ont été dissipée, le bonhomme est clean.

Il débarque sur scène, branche sa 12 cordes. Pile a l'heure. Il s'assied et commence a jouer. Sa voix est traînante, il bouffe a moitié les mots, mais c'est la même chose sur les cd. Il n'y a rien de bien excitant dans la mise en scène : quelques spot de lumière, une lanterne en forme d'HIV. C'est Murat, qui a une relation très affectueuse avec son lampion, qui l'a baptisé HIV (ok, c'est vrais, le lampion pointus ressemble un peu a un HIV neurasthénique).
Hamster étant en kévinittude elle a été prise de nausée et a dut partir au bout de trente minutes. j'ai continué a suivre le concert seul, me laissant aller dans la déprime réconfortante des chansons de Murat.

Je me suis laissé bercer par les textes noirs et oniriques de Murat. Je dit "onirique" comme ça parce qu'en fait je ne pige pas grand chose. Je chope un mot de ci de la, je me construit plus ou moins mon histoire a partir de ce que Murat chante. Mais ça me fait la même chose sur les albums, où il articule bien, sans bouffer les mots ni rien, j'arrive pas a piger ce qu'il veut raconter. Ca ne me dérange pas trop, ce mode d'écoute un peut onirique, dans lequel les paroles et le sens des chansons reste abstrait. Ca doit même être ce que je recherche quand j'écoute des chanteurs comme Bashung, Thiéfaine, Manset, ou Murat.
Après le concert, je suis rentré seul, a pied de la place de Clichy via le boulevard du même nom. Sous une petite bruinasse noire et collante. En harmonie avec la noirceur des chansons que je venais d'écouter.

La pub

Dans la famille des trucs qui me font pester moi tout seul comme un con dans mon coin il y a les pubs. Déjà qu'on se les fadent dés qu'on allume la télé, la radio ou qu'on ouvre un magazine, même quand demande rien qu'a se balader peinard a glander au soleil, elles viennent nous prendre pour des cons. Passons sur celles qui lavent plus blanc que blanc, et regardons ce qu'on nous sert maintenant ...... La cafetière "irrésistible au toucher".
On a mis tout les sous du service R&D de nescafé sur le coup. Ils ont bossé comme des dingues pendant des mois et des mois, nuit et jours pour faire LA cafetière que tu as envie de tripoter. Tu peut pas t'en empêcher, tu lui tripatouille le couvercle, le réservoir a flotte, tu rêve même de glisser tes doigts dans son emplacement a filtres.
Par contre elle fait un café dégueulasse !!!

AH, celle-ci m'a illuminé ma journée. On dépassera les bassesses a propos de la gueule de raie du petit. J'ai pas trouvé de bonne vanne. Je suis bien évidement au dessus de ça . par contre, il doit être bien léger et en plus avoir rien d'autre a foutre pour monter glander sur le mobilier urbain. notez que même pour jouer au yamakasi, Dugland emporte son téléphone et le numéro du jour des Echos; et que pour grimper sur les réverbères il garde ses chaussures de ville, tout les experts en sécurité vous le dirons : c'est du suicide.
Et, il y a une piste de ce coté là, est-ce que Dugland serais pas en train de se foutre en l'air?
Disons suite a un crack boursier peut être ... Non, je ne moque pas, regardez de plus prés ... les arbres ... oui, c'est n'importe quoi, si la photo de ciel d'arbres et de réverbère sur laquelle a été grossièrement collée la tronche du premier de la classe était tournée de 90 degrés sur la gauche, encore, la je veut bien, on aurais pigé quelque chose, mais là... franchement dans quel patelin ils foutent les réverbères comme ça?
Exactement : "nulle part". En fait le mec est en train de se foutre la gueule par terre, et ils ont tourné la photo pour donner le change.
Passons a la petite phrase a coté du visage de l'enfant kinder adulte : "Entreprendre c'est aimer l'audace". Oui, rien a dire, entreprendre c'est ce mettre a faire quelque chose. Et se sortir les pouces du cul c'est audacieux... si tu veut. Je ne vais pas me laisser choquer par ça ce matin.
Par contre ... Au dessus il y a marqué "EXPERTS-COMPTABLES". Avec les majuscules et tout!!! J'ai absolument rien contre les experts-comptables. Vraiment. Mais bon, faire la pub du métier en faisant croire qu'il faut savoir être audacieux pour faire une somme de bas de page, c'est mensonger. Je veut bien trouver des tas d'adjectifs élogieux pour définir un expert comptable (méticuleux, patient, bonne situation, qui aime les chiffres), mais pas "audacieux". Pas un expert-comptable. Non. Jamais.

Pour finir je vous conseil la pub relevée par Le Tigre. A lire ici

Fête de l'Huma 2008

13 sept 2008
Fête de l'Huma . La Courneuve.

On avais 3 concerts en tête : Arno, Bashung et Spoke Orkestra.
Comme Bashung et Spoke Orkestra jouais en même temps, on a été obligés de faire un choix. On a choisis Bashung.

On a commencé notre tour de la fête de l'Huma par une visite au Village du Libre dans l'Espace Numérique. Plusieurs assos était présentes. pèle-mêle : L'APRIL (qui distribuaient de super stickers), Ubuntu-fr.org (qui organise des install partys Linux), AFUL, Framasoft... j'en oublie plein, par exemple un hébergeur et un FAI associatifs plutôt intéressants mais dont j'ai oublié les noms.

Un détail amusant : l'espace numérique était partagé en deux : le village du libre au milieu, sur des table, animé par des bénévoles, qui répondaient aux nombreuses questions des visiteurs. et tout autour, des stands conventionnels : entreprises, météo-france, Orange... avec hôtesses et bancs de démonstration high-tech qui doivent se balader de salons en salons tout au long de l'année. Malgré cela, les stands des entreprises étaient déserts alors que tout le monde se pressait autour des table encombrées des assos.

Après cette plongée dans le monde des utopies Linuxiennes et internet, on rejoins la grande scène pour entendre les dernières mesures du concert de Thomas Dutronc. Le son est super bon malgré la taille de la scène. On se faufile a l'avant scène avant que ne commence le concert d'Arno. Le flamand a la voix rauque a souhait enchaîne ses chansons, il vas quand même sur ses soixante piges et pourtant il se démène pas mal il dégage une énergie vraiment rock. Son guitariste y est pour beaucoup, envoyant de grands larsens saturés. Au moment de se présenter, Arno a dit qu'il s'appelle Carla Bruni! (ses musiciens sont Sakozy, Vanessa Paradis,...)
Le spectacle étais aussi dans le public puisque quelques personnes se sont mises a pogotter et a slammer. Bon, c'était pas tout a fait adapté, tout le monde n'a pas apprécié, mais dans l'ensemble l'ambiance est restée très bon-enfant. en guise de final, on a tous chanté en cœur "putain, c'est vachement bien on est tous des européens"!

Le temps du changement de scène, pas mal de monde est arrivé. Ca a été vite fait. En 30 minutes tout étais prêt pour recevoir Bashung. Ils sont efficaces les camarades de la confédération.
Je l'ai déjà vu un peut plus tôt cette année, pour la même tournée. Il m'a encore une foi épaté. Bon, ça fait un peut triste de le voir, il doit être en train de suivre une chimio : il n'a plus un poil sur le caillou, il a de mal a tenir debout. Mais assis sur son tabouret de bar, il tient bien le show. Les Mélodies sont superbes, les arrangements des anciens titres pour coller a ceux du dernier album tiennent bien la route. Je suis content qu'il ai remplacé son clavier par un violoncelliste. Plutôt qu'une nappe de synthé pourrie qui imite mal un violon, c'est le violoncelliste qui accompagne la voix de velours de Bashung. Et c'est un régal.
Pendant les derniers morceaux, des nennettes de 15-16 ans se faufilent entre les rangs... le concert de Babyshambles vas bientôt commencer !
Nous on les laisse, on préfère se taper une saucisse-frite avec une bière au stand Belge!

Très bonne journée à fête de l'huma en définitive. Une super ambiance, très conviviale, comme a chaque fois que j'y suis aller! J'aurais dut me foutre un coup de pied au cul et y aller aussi la veille.

Ce skeud est la propriété à sony

Je rentre de chez mon disquaire favoris et en regardant de plus prés un des disques que j'ai acheté, je tombe sur l'avertissement ci-contre.
Pour les non-anglophones, je vais vous traduire en gros ce que ca veut dire : "Ce skeud est la propriété à sony et on est déjà bien sympa de te laisser écouter la musique gravée sur le disque alors j'te préviens, ya que toi qui peut l'écouter, raclure. T'a pas le choix. Si on te chope à le transférer sur le lecteur mp3 de copine, on la bute, si tu le revend a ta grand-mère, on la viole, et si ton chat est dans le pièce quand tu écoute le disque, on le fait tuer par les chats sauvages super-entraînés du FBI. Tare ta gueule chiure communiste, on t'a a l'œil (peut-être)."
La partie que je préfère c'est le "may be watermarked". Ça veut dire que si ça se trouve t'a rien a craindre... Mais que PEUT-ÊTRE qu'on te surveille et qu'on vas te défoncer ta gueule a coups de batte de base-ball si jamais tu utilise se produit en combinaison avec un autre qu'on aurais décidé que c'est pas bien.
Au cas ou t'as pas compris, ils en remettent une couche au dos du cd avec un message des entraîneurs de chats-tueurs qui nous disent que la copie c'est caca et que tout contrevenant sera punis par la loi. Fédérale.
La loi Fédérale elle leur fiche achtement plus les jetons aux amerloches. La preuve? Ils n'osent pas acheter d'i-phone!

Poilons-nous encore : tout ça c'est marqué sur un disque de norteña bien violente, avec des photos de balles de fusil d'assaut... Rien que pour ce faire une idée, le premier titre c'est "L'École des Traficants" (allez pas croire que le gangsta-rap est la musique la plus violente de la terre, les pépés mexicains a Stetson et moustaches sont hardcores eux aussi). Mais bon la dessus, pas de problème, on peut raconter les pires trucs, tant qu'il y a un logo de parents avertis explicitement contenus.

La musique norete
ña ça ressemble a ça :


J'en ai pas trouvé qui parle de flingues, celle-ci parle de gonzesses. Les armes et les filles, quoi d'autre?

Un Poquito Quema'o

Deuxième premier album de Sergent Garcia : le premier sortis le 22 février  1998 chez Labels, le label de Virgin.
Le Sargento reprend quasiment tous les titres de son premier premier album, et quelques de nouvelles compositions, mais orchestré avec des musiciens.
Les musiciens ont été réunis par le Sergent qui connaissait un bassiste et un batteur qui lui a présenté le percussionniste etc... La plupart issus de la scène métissée parisienne.
La maturation des titres de ¡Viva el Sargento! s'est faite durant plus d'une année de tournée entre Paris, Madrid et Barcelone, passant mêmes par les Transmusicales de Rennes. Chaque musicien trouvant sa place, proposant des arrangements, le Sergent fait confiance a leur culture musicale afro-cubaine et jamaïquaine pour enrichir sa salsamuffin, pourtant il reste le compositeur principal, l'"original conceptor", l'auteur et le directeur artistique.

Le collectif prend le nom de los locos del Bario. Los Locos del Bario sont Julien "el galo" Charlet à la batterie, Vincent Jogerst à la basse, Pierre Luc Jamain alias "Pedrito Lucas" au piano, "Don toto" Ostrowiecki et François Colpin dit "Hermano Soafo" aux percussions, David Aubaile à la flûte et aux claviers, Livan Nuñez au chant ainsi que Fabrice Martinez, Julien Chirol et Gilles Garin aux cuivres.

Surfant sur la vague des musiques festives et métissées qui déferlais sur la France en 1999 et début 2000, et soutenu par une promo importante, Un Poquito Quema'o (un peu brûlé/fou) a eu un beau succès.

J'ai découvert le Sergent Garcia a cette époque grâce a une compil des Inrock que l'on m'a filé a la bibliothèque-médiathèque a coté de chez mes parents. Il y avais le titre Acabal Mal dessus. Wouah, j'ai été scotché par ce mélange entre reggae, hip-hop, salsa et l'énergie envoyée par ce morceau. Et puis l'engagement du gars : même si je comprend l'espagnol comme une vache anglaise, je comprend quand le sergent chante "escucha mi son mi son, es son de revolución"!

J'ai pas mal hésité avant d'acheter cet album, si bien que c'est mon frangin qui se l'est payé, ou bien se l'est fait offrir pour son anniversaire, je sait plus bien. Depuis il a passé plus de temps dans ma discothèque que dans la sienne!

Une interview du Sergent Garcia datant de l'époque de la sortie de cet album est toujours dispo sur Bokson.

Atomik Circus

Une starlette ratée, un héros avec un accent améwicain, des extraterrestre, un vieil astronome prédicateur, des flics véreux, la fête de la tarte a la Vache, un mec qui empaille sa mémé, des fusillades, un clebs qui se met a chanter quand on lui tripote son furoncle,... Benoît Poelvoorde et Jean-Pierre Marielle.

Si cette liste vous fait poiler ou vous intrigue, le film est pour vous.
Après une intro avec la meilleur voix-off du cinéma, on entre dans un genre de Sherif Fais-Moi Peur version destroy (Bosco, le personnage de JP Marielle me fait vachement penser au "boss" Hogg de la série). Vanessa Paradis est Conchia, la pin-up qui rêve de devenir star de la chanson, son père hyper protecteur est le proprio de la station essence, de l'hôtel et du bar du bled, et le patron de plus ou moins tout le monde dans le patelin a foutus son fiancé en prison. Celui-ci c'est échappé pour retrouver sa bien aimé, il a les flic au cul et a de mal a trouvé des âmes compatissantes dans ce patelin. Dans le même temps, la jolie Conchia rencontre M. Chiasse, un Producteur de disques. alors quand les extraterrestres rappliquent, on a ne s'étonne déjà plus de rien.

Ce qui fait tout le film ce ne sont pas les scènes d'actions, ni les effets spéciaux (qui sont pourtant de bonne facture pour un film de série B comme celui-ci), mais plutôt l'ambiance. Les frères Poireau nous plongent dans un patelin glauque genre Twin Peaks dans les pinèdes du sud-ouest de la France... Où tout le monde crécherais dans des caravanes. Les personnages sont tous de bonnes grosses caricatures, les acteurs sont a fond dans leurs rôles de sales gueules, on se régale de chaque répliques, de chaque situations. Paradis est parfaite en greluche qui chante mal, son backing-band constitué des Little Rabbits jouent pour de vrais pendant les prises.

Il n'y a pas de message, pas de philosophie, on regarde ce film comme on lit un bon bouquin de s-f déjanté, comme une bédé dont on ne veut pas perdre le moindre détail.

¡Viva El Sargento!

Je me suis constitué une petite collection de cd du Sergent Garcia. Je vais les passer en revue avec vous.
Je commence naturellement dans l'ordre chronologique avec cet album publié initialement sur le label Crash disque le 12 mai 1997.
Dans une interview du Sergent, il racontais que pendant une pause du groupe Ludwig von 88 dont il étais le guitariste, il s'amusait a mixer du reggae et de la Salsa. tout seul, chez lui. Parallèlement, Nobru s'échappait aussi des Ludwig pour participer a des sound system, notamment avec le "Bawawa Son".
Et puis pour la fête de la musique il a est parti mixer et toaster dans l'émission radio d'un pote. La sauce prend si bien que le mec passe le mix plusieurs fois a l'antenne. Le style Sergent Garcia est né! Une sauce avec des bouts de reggae, de raggamuffin et de salsa dedans : la Salsamuffin.

Aprés un premier titre sur une compile, il sort ce premier CD. Pour ceux qui ont découvert le Sargento par ses albums suivants, la sonorité de se premier album est un peut déroutante : beaucoup plus électronique là ou les album suivants sont organiques : les cuivres sont samplés, la batterie électronique sonne assez rétro. Ca sonne en fait comme une très très bonne démo.

Sur ce disque, l'homme au machine, qui signe quelques compos, c'est Jean-Michel Rossignol alias Junior Cony alias Jean-Mi aillant déjà joué avec Nobru dans les Ludwig, mais aussi chez les Bérurier Noirs pour leur régler Dédé, leur boite a rythmes. Il sort ces jours-ci un nouveau disque de dub. les précédant étaient trés bons. je conseil vivement Peacemonger.
Florence Duquesne signe les paroles de Camino de la Vida et Sangre Negra. Elle apparais sous le pseudo La Capitana sur Un Poquito Quema'o, et sous le pseudo la grande Titi avec les Bérus. De vilaines gens rappellent qu'ils ont sortis ensembles, un peut avant l'aventure Sergent Garcia, un 45t de rap sous le nom Titi & Nobru. La pochette est un poéme!

C'est aprés ce disque que le sergent a réunis ses premier musiciens : los Locos del Bario. aprés avoir revisité les titres du premier cd sur scene, ils sont signés par Labels, un label de Virgin. L'album suivant contient pratiquement tous les titres de ce premier album ré-interpretes et réarrangés pour les musiciens. ce qui fait dire au Sergent Garcia, "[¡Viva el Sargento!] c'est comme si c'était un album de remixes mais fait avant".

¡Viva el Sargento! a été réédité en 2003 par Labels. C'est cette version que j'ai. Et si je me souviens bien je l'avais acheté dans un bac promo en Irlande.